caractéristiques secondaires
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- édifice public Monumental
- réseaux commerciaux étendus
- œuvre monumentale normalisée
- écriture
- développement des sciences exactes
aujourd’hui, il est reconnu que ces critères peuvent poser problème pour un certain nombre de raisons, principalement parce que les critères archéologiques utilisés pour définir une civilisation ne sont pas toujours clairs: la réalité est indifférente à nos distinctions intellectuelles., Nous connaissons des civilisations complexes, comme les Incas, qui n’avaient pas de système d’écriture; nous connaissons des sociétés qui ont produit des bâtiments monumentaux, comme dans les îles orientales ou Stonehenge, où ni organisation ni écriture au niveau de l’état n’existaient; et nous connaissons même des centres urbains, comme la civilisation précéramique dans les Andes (C. 3000-1800 AEC) bien avant l’époque des Incas, qui ont été établis avant le développement de l’agriculture extensive.
Cette liste, cependant, offre un cadre par lequel les attributs de toute société peuvent être objectivement comparés., Si une société affiche la plupart de ces attributs (ou même tous), cela nous permettra de la qualifier de civilisation, peu importe à quel point nous pourrions trouver son mode de vie et ses valeurs étrangères, désagréables ou archaïques.,
Jusqu’à années 1970 ce, les explications expliquant comment les civilisations se sont développées avaient tendance à être monocausales, et les civilisations étaient considérées comme un produit final inévitable de l’évolution sociale ou politique., Aujourd’hui, il est reconnu que les explications multicausales sont susceptibles de mieux expliquer le développement des civilisations: nous savons que beaucoup des forces sociales qui, dans le passé, étaient censées conduire inévitablement au développement des villes et des États (comme le commerce à longue distance, les systèmes d’irrigation ou l’augmentation de la population) ne conduisent pas toujours à ce résultat. La diversité de l’expérience humaine semble trop complexe et vaste pour que nos concepts correspondent parfaitement à la réalité., Il serait peut-être plus sage, et peut-être plus proche de la vérité, de réaliser que chaque société humaine est façonnée par son propre ensemble de circonstances et que les explications universelles ou les concepts généraux n’ont pas toujours un sens parfait. Ce n’est que si nous gardons ces limitations à l’esprit que le concept de civilisation gagne en force et devient un outil conceptuel utile.