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située au nord-est de la péninsule D’Avalon, St. John’s est la capitale de la province de Terre-Neuve-et-Labrador. Il a été ainsi nommé parce qu’on dit que L’explorateur vénitien Giovanni Caboto (John Cabot pour les Anglais et Jean Cabot pour les Français) y a mis le pied le jour de la Saint‑Jean-Baptiste en 1497!, Cette anecdote rappelle que la région a été l’un des premiers sites européens arrivés aux Amériques. Aujourd’hui, St.John’s a la plus grande concentration de Francophones de toute Terre-Neuve-et-Labrador. Si la situation de cette petite communauté minoritaire (moins de 0,4% de la population de la province) demeure préoccupante, ses membres font preuve d’une vitalité étonnante, tant auprès des organismes communautaires de langue française que des médias et des événements. Il est particulièrement actif à St. John’s.,

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Découvrez la capitale de Terre-Neuve

Vue de St.John’s depuis les chambres

le centre-ville coloré de St. John’s il faut l’explorer à pied. Il remonte à 1892, après qu’un incendie ait ravagé la ville et détruit 2 000 bâtiments. Au fur et à mesure de sa reconstruction, de nouveaux styles architecturaux ont été introduits, notamment le néo‑gothique, La Reine Anne et le Second Empire. Le bâtiment Colonial, la basilique catholique romaine et la cathédrale anglicane sont remarquables., Des boutiques d’artisanat Local et des bars aux couleurs vives illuminent les rues, souvent animées par les sons de la musique irlandaise.

Depuis plus de 40 ans, le& Labrador Folk Festival marque la fin de l’été. Tenu au Parc Bannerman, il met en vedette un éventail D’artistes francophones, francophiles et anglophones dans une joyeuse harmonie musicale.

Le Festival du Vent est une autre belle vitrine pour la culture Francophone locale. Chaque automne, L’ensemble de St., John’s region est invité au Centre scolaire et communautaire des Grands-Vents pour assister à des représentations musicales, de cirque et théâtrales de langue française, et pour admirer les œuvres d’artistes visuels locaux.

un passé mouvementé

entrée de Saint John’s, Terre-Neuve vue du Fort Townsend (1er août 1824)

l’Île de Terre-Neuve a été l’un des premiers endroits visités puis installés par les Européens., Ses débuts furent marqués par la rivalité entre les deux nations qui y vivaient: les Anglais, au nord, qui avaient choisi St.John’s comme capitale de Terre-Neuve, et les français, au sud, qui avaient fait de Placentia leur forteresse à Terre-Neuve.

malgré des conflits occasionnels (dont la destruction quasi totale de St.John’s par Pierre Le Moyne d’Iberville en 1696), ils continuent de vivre côte à côte jusqu’au Traité d’Utrecht de 1713., L’île devint alors entièrement britannique, à l’exception d’une longue partie de la côte nommée French Shore, où les Français conservaient des droits de pêche pendant l’été. Quelques poches de Francophones demeurent également dans les régions éloignées, particulièrement sur la rive sud-ouest de l’Île. Ces Francophones se considéraient comme des « survivants” compte tenu de la grande majorité Anglophone qui les entourait, et cela fait toujours partie de l’identité Franco-terre-neuvienne.

environ 700 Francophones de divers horizons vivent à St., John’s aujourd’hui: Franco‑Terre-Neuviens, Québécois, Acadiens, Saint-Pierrais, français et africains. Ils sont principalement des professionnels, des fonctionnaires et des universitaires. Il y a aussi quelques centaines D’Anglophones francophiles qui contribuent activement à la préservation de la mémoire et de la vitalité de la présence française à Terre-Neuve en participant à des activités artistiques et culturelles tenues à St. John’s.

conserver et nourrir le patrimoine Francophone

divers organismes assurent la pérennité du français dans la capitale., Fondée en 1973, L’Association communautaire francophone de Saint‑Jean organise des groupes de lecture, des cours de français, de l’heure du conte pour les enfants d’âge préscolaire et des projections de films en français. Depuis plusieurs années, elle organise également le Franco Fest, un festival célébrant la musique, le théâtre, les arts visuels et la cuisine traditionnelle francophones de la péninsule D’Avalon.

fondé en 1984, le bimestriel le Gaboteur, le seul média imprimé Francophone de la province, couvre l’actualité locale, nationale et internationale., Depuis 2000, le Teatro offre une programmation de théâtre francophone pour le jeune public. Le portail Web des Francophones de Terre-Neuve-et-Labrador offre une grande variété de renseignements, dont un répertoire des ressources en santé, un inventaire des artistes francophones et l’accès à Rafale, une ressource radiophonique Francophone en ligne.

Depuis 2004, le Centre scolaire etcommunautaire des Grands-Vents est un espace de vie, un regroupement d’associations et un établissement D’enseignement Francophone fréquenté par des élèves de la maternelle à la 12e année., Toujours dans le domaine de l’éducation, L’Université Memorial offre une programmation de langue française aux enseignants qui souhaitent améliorer leurs connaissances de la langue, de la littérature et de la culture françaises. Le campus dispose également d’un Centre d’études franco-terre-neuviennes, dont le fonds d’archives conserve les résultats de la recherche ethnographique et la mémoire orale Francophone de la province.

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