Moksha, également orthographié mokṣa, également appelé mukti, dans la philosophie et la religion indiennes, libération du cycle de la mort et de la Renaissance (samsara). Dérivé du mot sanskrit muc (« libérer »), le terme moksha signifie littéralement la liberté du samsara. Ce concept de libération ou de libération est partagé par un large éventail de traditions religieuses, y compris L’hindouisme, le bouddhisme et le jaïnisme.,
vers le milieu du 1er millénaire avant notre ère, de nouveaux mouvements religieux se répandant le long de la vallée du Gange en Inde ont promu l’idée que la vie humaine est un État d’esclavage à un processus récurrent de renaissance (samsara; voir aussi réincarnation)., Ces mouvements ont stimulé le développement éventuel des principales religions du bouddhisme, du jaïnisme et (au cours des siècles suivants) de l’hindouisme. Ces traditions religieuses et bien d’autres ont offert des conceptions différentes de la servitude et des chemins divergents vers moksha. Certains, comme le jaïnisme, ont postulé un soi permanent qui s’est libéré, tandis que d’autres, comme le bouddhisme, ont nié l’existence d’un soi permanent.
certaines traditions indiennes mettent également davantage l’accent dans leurs chemins respectifs vers la libération sur une action concrète et éthique dans le monde., Les religions de dévotion telles que le Vaishnavisme, par exemple, présentent l’amour et le service à Dieu comme le seul moyen sûr de moksha. D’autres soulignent l’atteinte de la conscience mystique. Certaines formes de Bouddhisme et les théologies monistes de L’hindouisme—par exemple, Advaita (non dualiste) Vedanta-considèrent à la fois le monde mondain et le piégeage humain en son sein comme un réseau d’illusion dont la pénétration nécessite à la fois un entraînement mental par des techniques méditatives et la réalisation d’une perspicacité libératrice., Dans ce cas, le passage de la servitude à la libération n’est pas une véritable transition mais une transformation épistémologique qui permet de voir le vrai réel derrière le brouillard de l’ignorance.
certaines traditions présentent la pluralité des religions indiennes comme des chemins différents vers le moksha. Plus souvent, cependant, une tradition comprendra ses rivaux comme des voies plus basses et moins efficaces qui doivent finalement être complétées par les siennes.