dans la formation testudo, les hommes alignaient leurs boucliers pour former une formation compacte recouverte de boucliers sur le devant et le dessus. La première rangée d’hommes, excluant peut-être les hommes sur les flancs, tiendrait leurs boucliers de la hauteur de leurs tibias à leurs yeux, de manière à couvrir le front de la formation. Les boucliers seraient tenus de manière à présenter un mur de bouclier de tous les côtés. Les hommes des rangs arrière plaçaient leurs boucliers sur leur tête pour protéger la formation d’en haut, équilibrant les boucliers sur leurs casques, les chevauchant., Si nécessaire, les légionnaires sur les côtés et à l’arrière de la formation pouvaient se tenir sur le côté ou en arrière avec des boucliers maintenus en première ligne, de manière à protéger les côtés et l’arrière de la formation; cela réduisait la vitesse et la mobilité de la formation, mais offrait une force défensive constante contre l’infanterie adverse et,

Plutarque décrit cette formation telle qu’utilisée par Marc Antoine lors de son invasion de la Parthie en 36 av. j.-c.:

puis les porteurs de boucliers roulèrent et enfermèrent les troupes légères dans leurs rangs, tombèrent à un genou et tendirent leurs boucliers comme une barrière défensive. Les hommes derrière eux tenaient leurs boucliers sur la tête du premier rang, tandis que le troisième rang faisait de même pour le deuxième rang. La forme résultante, qui est un spectacle remarquable, ressemble beaucoup à un toit, et est la protection la plus sûre contre les flèches, qui ne font que jeter un coup d’œil.,

Cassius Dio écrit à propos du testudo en décrivant la campagne de Marc Antoine en 36 av. j.-c.:

Ce testudo et la manière dont il est formé sont les suivants. Les animaux à bagages, les troupes légères et la cavalerie sont placés au centre de l’armée. Les troupes lourdement armées qui utilisent les boucliers oblongs, incurvés et cylindriques sont dressées autour de l’extérieur, faisant une figure rectangulaire, et, tournées vers l’extérieur et tenant leurs bras prêts, elles enserrent le reste., Les autres qui ont des boucliers plats, forment un corps compact au centre et lèvent leurs boucliers au-dessus de la tête de tous les autres de sorte que rien d’autre que des boucliers ne peut être vu dans toutes les parties de la phalange et tous les hommes par la densité de la formation sont à l’abri des missiles. En effet, il est si merveilleusement fort que les hommes peuvent marcher dessus et chaque fois qu’ils arrivent à un ravin étroit, même les chevaux et les véhicules peuvent être conduits dessus.

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